lundi 14 octobre 2024

L'acteur humoriste Thierry Samitier met une cible sur les médias français !

 

Thierry Samitier était invité hier à la "rencontre de la paix" qu'organise Marek Halter chaque année pour la nouvelle année juive.

Quelle ne fut pas notre surprise en nous plongeant  sur son Facebook pour y découvrir cette vidéo postée le 25 aout 2024 :

"Une followers me demande de m'exprimer sur le génocide palestinien...il s'agit donc bien de l'extermination d'un peuple, et je demande qu'on cesse de nous vendre ce génocide contre une guerre contre le terrorisme...la France a été le seul pays au monde à mettre des amendes à ceux qui manifestaient contre ce génocide...les médias français auront un jour à répondre de leur positionnement et de leur silence."

Thierry Samitier non seulement qualifie les ripostes d'Israël de génocidaires, mais va encore plus loin en mettant une cible sur les médias français ! Sa façon à lui de remercier la communauté juive.

Depuis le 7 octobre sur son compte Tik Tok Thierry a décidé de monétiser sa ses videos concernant cette date. Et oui l'horreur est un bon business pour notre humoriste en perte de vitesse.


Alors il s'en donne à coeur joie et publie sa propagande incitant à la haine antisioniste, disons même antisémite.Comme dans cette autre vidéo.


Pour tout dire , un ami peu fréquentable...

Thierry Samitier a également été placé récemment en garde à vue en 2023 après des accusations d’agression sexuelle.

"Une comédienne a déposé une plainte contre l’acteur de « Nos chers voisins » sur TF1. Elle accuse Thierry Samitier de harcèlement et d’agression sexuelle.

JUSTICE - L’acteur Thierry Samitier a été placé en garde à vue ce mardi 9 mai au matin, selon les informations de 20 Minutes et du Parisien. Celui qui incarnait le personnage d’Aymeric Dubernet-Carton dans la série Nos chers voisins sur TF1 est accusé d’avoir harcelé et agressé sexuellement une comédienne qui a déposé plainte en avril 2022.

L’actrice de 43 ans a partagé l’affiche de la pièce de théâtre Boeing Boeing, jouée dans une salle parisienne entre 2018 et 2019. Elle relate dans sa plainte, que le journal 20 Minutes a pu consulter, que Thierry Samitier aurait notamment « fait irruption dans la loge où elle se démaquill(ait)» avant de « coller son sexe contre [ses] fesses ». Puis quelques jours plus tard, il aurait tenté « de l’embrasser de force sur la bouche après l’avoir plaquée contre un mur. »

La comédienne est la seule à avoir déposé plainte pour des faits relevant du harcèlement et de l’agression sexuelle contre l’acteur de 59 ans, au casting de la série de TF1 pendant 5 ans et aussi vu dans la 6e saison de Danse avec les stars en 2015. Mais elle rapporte que d’autres femmes auraient été victimes de Thierry Samitier qui essayait, sur scène, « de mettre sa langue dans leur bouche lors des scènes de baiser. » Le tout sous les yeux des quelque 500 spectateurs des représentations chaque soir.

L’affaire avait déjà été évoquée en octobre 2019, dans une enquête fournie de Médiapart. Le média d’investigation rapportait que la pièce avait été brutalement « arrêtée en raison d’accusations de comportements inappropriés, à connotation sexuelle, de la part du comédien et humoriste Thierry Samitier sur deux de ses collègues ».

Outre le dépôt de « deux mains courantes » à l’encontre de Thierry Samitier à l’époque, les deux actrices avaient été soutenues dans leur démarche par plusieurs collègues dont l’ancien footballeur Frank Lebœuf qui tenait lui aussi un rôle dans la pièce de théâtre Boeing Boeing. Il assurait en vouloir « à la production car ils n’ont pas fait grand-chose, si ce n’est de le sortir des loges. Cette pièce s’est arrêtée car deux femmes n’en pouvaient plus de ces agissements. »

Contacté par 20 Minutes, l’avocat de Thierry Samitier n’a pas donné suite aux sollicitations du média. En 2019, il avait indiqué au Parisien que son client contestait « tous gestes inappropriés à connotation délictuelle envers les femmes »."

Source: https://www.huffingtonpost.fr/people/article/thierry-samitier-en-garde-a-vue-apres-des-accusations-d-agression-sexuelle_217642.html

Affaire à suivre.

BTA
 


mercredi 9 octobre 2024

Saviez-vous qu’un ancien SS proche de Goebbels a directement inspiré l’« antisionisme » du monde arabe ?

 

Plongez dans l’histoire méconnue de Johann von Leers, idéologue nazi, converti à l’islam, ami du Grand Mufti de Jérusalem et conseiller de Nasser. 


Fasciné par les idées nationalistes et racialistes, l’obsession de Von Leers le conduisit à devenir une figure clé de la propagande nazie, puis un acteur majeur de la lutte anti-juive dans le monde arabe. 
Johann von Leers, né en 1902 dans une famille de Junkers déchue et grandit dans une Allemagne en déclin après la 1ère Guerre mondiale. Autrefois nobles terriens, sa famille fut balayée par les bouleversements, nourrissant en lui une soif de revanche qui allait sceller son destin.
 
 Leers étudia le droit et l'histoire à Berlin s'engageant vite dans les cercles nationalistes et völkisch prônant la pureté raciale et le nationalisme revanchard. Influencé par des groupes paramilitaires comme le Bund Wiking, il se lança pleinement dans ce réseau idéologique.
En 1929, à 27 ans, Johann von Leers rejoignit le NSDAP, où il monta vite en grade. Il devint une voix influente de l’aile radicale, proche des frères Strasser, leaders de l’aile gauche du parti, et s’entoura de théoriciens ésotériques et antisémites.
 
 Au début des années 1930, alors que la dictature hitlérienne s'installait, Leers se fit connaître par ses pamphlets. Son texte "Juden sehen dich an", diffusé par le ministère de la Propagande de Goebbels, dépeignait les Juifs comme une menace contrôlant médias et économie.

 
Leers, fasciné par le Moyen-Orient et l’islam, qu’il voyait comme un allié naturel contre les juifs, publia en 1939 Islam und Judentum – Zwei unversöhnliche Gegensätze, affirmant que les deux religions étaient opposées et que l’islam avait freiné la "conquête juive" de l'Orient.

« L'hostilité de Mahomet envers les juifs a eu une conséquence : les juifs d’Orient ont été totalement paralysés (…) Repoussés dans la saleté des ruelles du mellah, les juifs ont mené là une vie misérable ».
« Ils ont vécu sous une loi spéciale, celle d'une minorité protégée, contrairement à l'Europe. Si le reste du monde avait adopté une politique semblable, nous n'aurions pas de question juive (Judenfrage) »
 À cette époque, l'Allemagne nazie tissait des liens avec des mouvements islamiques. Himmler et les SS cherchaient à former des divisions musulmanes. C'est dans ce contexte que von Leers rencontra Haj Amin al-Husseini, le Grand Mufti de Jérusalem.
 
 Haj Amin al-Husseini, figure clé de la lutte arabe contre le sionisme et ancien Grand Mufti de Jérusalem, devint un allié majeur du régime nazi. En 1941, il se rendit en Allemagne, où il rencontra Hitler, Himmler et d'autres hauts responsables du Troisième Reich.
Haj Amin déclara notamment : « Les principes de l’islam et du nazisme sont très proches, en particulier dans leur affirmation des valeurs du combat et de la fraternité d'armes, dans la prééminence du rôle du chef, dans l'idéal d'Ordre ».
 Cette alliance reposait sur un objectif commun : empêcher la création d'un foyer juif en Palestine, alors sous contrôle britannique. Leers, observant de près ces événements, vit en al-Husseini un modèle : un leader non-européen engagé dans une lutte acharnée contre les Juifs.
 
 Leers et al-Husseini partageaient la conviction que l’islam et le nazisme pouvaient s’allier. Al-Husseini soutint la formation d’unités SS musulmanes dans les Balkans, impliquées dans des massacres de Juifs et de Serbes.
Après la défaite nazie, Johann von Leers chercha à fuir les Alliés. Capturé en 1945, il s’évada et rejoignit l’Italie, puis, avec l’aide des réseaux nazis, trouva refuge en Argentine, comme beaucoup de criminels de guerre.
 À Buenos Aires, il rejoignit la communauté nazie en exil et reprit son rôle de propagandiste. Rédacteur pour Der Weg, une revue reliant les nazis en Amérique latine aux néo-fascistes en Europe, il y mêlait antisémitisme virulent et soutien aux mouvements de libération arabes.
 
 En Argentine, Leers loua des figures comme Gamal Abdel Nasser, qu’il surnommait le "Lion de Suez". Il écrivit aussi en faveur du FLN algérien, qu’il voyait comme un mouvement de libération nationale anti-colonial et un allié naturel dans la lutte contre le sionisme.
En 1956, après la chute de Perón, von Leers quitta l'Argentine à l'invitation du Grand Mufti pour s'installer en Égypte. Sous Nasser, qui avait renversé la monarchie et nationalisé le canal de Suez, l’Égypte menait la lutte contre Israël et les puissances coloniales.
 Leers arriva au Caire en 1956, accueilli chaleureusement par Nasser et Al-Husseini. Le Mufti, fidèle à leur amitié, l'incita à se convertir à l’islam, une démarche que Leers accepta avec enthousiasme.
 Lors de son discours de bienvenue au Caire, le Grand Mufti salua von Leers avec des mots glaçants : « Nous vous remercions de participer à la bataille contre les forces du Mal incarnées par les juifs du monde entier. »
 En 1957, il prit le nom d’Omar Amin en hommage à Al-Husseini et devint un conseiller influent du gouvernement égyptien. Cette conversion n’était pas qu’un geste politique : pour Leers, l’islam offrait un cadre religieux et moral pour poursuivre son combat antisémite.
 Nommé à la tête de la section "Étranger" du ministère de l'Information, il prit en charge la propagande anti-israélienne, orchestrant des émissions de radio, des publications et des discours publics pour diffuser son message.
 
 Il joua un rôle déterminant dans la diffusion des Protocoles des Sages de Sion en langue arabe, convaincu que ce texte pouvait servir d’arme puissante dans la guerre idéologique contre le sionisme.
La diffusion des Protocoles des Sages de Sion en arabe eut un impact majeur, devenant un best-seller pendant des décennies. La charte du Hamas s’en inspire encore aujourd'hui, l'utilisant pour justifier sa lutte contre les Juifs en Palestine et dans le monde
Sous Nasser, Leers contribua à la création de l’Institut pour l’étude du sionisme, supervisant la propagande anti-israélienne. Il utilisa des arguments religieux et politiques pour mobiliser les populations arabes contre l'État d'Israël naissant.
 La transformation de l'antisémitisme en haine d'Israël faisait partie intégrante du projet panarabe de Nasser. Il visait à canaliser l'antisémitisme présent dans le monde arabe vers un nationalisme anti-israélien, renforçant ainsi l'unité arabe dans la lutte contre l'État hébreu.
 
Johann von Leers, alias Omar Amin, mourut en 1965, mais son héritage perdure. Il a été le pont entre le nazisme et l'islamisme radical, transformant l'antisémitisme nazi en haine antisioniste, une rhétorique toujours vivante aujourd'hui, y compris à l’extrême-gauche en Occident.

L'antisionisme, adopté par le nationalisme arabe et largement diffusé par l'URSS, est aujourd'hui repris par certains militants, même « antifascistes ». Savent-ils que cette rhétorique trouve ses racines chez un ancien SS proche de Goebbels ?

 

 
Article d'Emmanuel Ruimy.
 
BTA
 
 
 
 
 



 

 

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