Gregory Chelly ne fait pas parti de ces gens qui tendent l’autre joue .
A l’époque il ne fallait pas trop le contrarier, ce justicier des temps modernes😉.
Sa cause : La protection du peuple juif .
Ses moyens : l’informatique.
La Cour de cassation française a annulé le renvoi du dit hacker Franco-israelien "Ulcan" qui était accusé d’avoir provoqué la crise cardiaque fatale du père d’un journaliste victime de ses harcèlements téléphoniques en 2014. Ulcan, de son vrai nom Grégory Chelli, avait saisi la plus haute juridiction pour contester son renvoi devant les assises. Il estimait que les arguments de sa défense sur la légalité du mandat d’arrêt émis contre lui en 2015, n’avaient pas été étudiés
A l’été 2014, GREG, déjà connu pour ces canulars , avait ciblé à deux reprises les parents d’un journaliste du site Rue89, Benoît Le Corre.
Gregory Chelly, leur avait fait croire à la mort de leur fils. Puis, il s’était fait passer auprès de la police pour un homme retranché qui avait tué sa femme et son bébé, donnant l’adresse des parents du journaliste. Une vingtaine de policiers avaient cerné la maison à 4H30 du matin.
Quatre jours plus tard, le père du journaliste était victime d’un infarctus et en décédait un mois et demi après.Le 19 juin 2019, un juge d’instruction avait décidé de renvoyer le hacker aux assises pour « violences volontaires avec préméditation ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et pour plusieurs délits liés aux harcèlements d’autres victimes.
Mais dans son arrêt du 16 décembre, la Cour de cassation estime que le juge « ne peut délivrer un mandat d’arrêt à l’encontre d’une personne résidant hors du territoire de la République, mais qui n’est pas en fuite, sans avoir effectué les démarches requises pour l’entendre et sans avoir apprécié le caractère nécessaire et proportionné de cette mesure ».
La défense soulignait que l’adresse de M. Chelly était connue de la justice, qui l’avait interrogé en Israël en juillet 2015 dans une autre enquête.
N’ayant pas répondu à ces arguments, « la cour d’appel (…) n’a pas justifié sa décision » de confirmer le renvoi aux assises, a conclu la chambre criminelle.
« Je n’avais jamais vu dans ma carrière une procédure où on a à ce point évité l’avocat de la défense, du début à la fin », a dénoncé Me Gilles-William Goldnadel, conseil de M. Chelly.
BTA .