Vous connaissez tous Marc-Edouard Nabe ?
Attention, âmes sensibles s’abstenir. La seule évocation de son nom suffit à jeter l’effroi, à raviver les pires heures de notre histoire, à refermer sur lui les portes du purgatoire.
Marc-Edouard Nabe est un auteur sulfureux, un champion olympique de la provocation, un suppôt de Satan modèle géant. Au point d’être damné par l’édition et les médias depuis 30 ans. Pire que Gabriel Matzneff, son confrère pédophile, c’est dire ! « Ce mec est fou », « Fais gaffe, il est radioactif », « Tu vas finir en cellule psychologique »…C’est donc à Lausanne que Nabe s’est réfugié depuis un an et demi pour fuir la France, ses « parasites » et sa « censure dégueulasse ». Il faut dire que Nabe a le chic pour balancer des horreurs avec le sourire. « Je vomis la Terre entière dans ce livre, il n’y a pas de raison pour que les juifs soient exclus de ma gerbe d’or », proclamait à l’époque le kamikaze flamboyant à propos de son pamphlet culte dans l’émission Apostrophes de Bernard Pivot.
Les juifs et l’antisémitisme
Désormais seuls dans son modeste appartement du quartier Cour, on aborde enfin les sujets qui fâchent. « Cette accusation d’antisémitisme me colle à la peau. Elle est éternelle, sauf pour Yann Moix. Lui, je l’ai modelé. Un petit bijou. Il est monstrueux. Son pardon est bidon. Il n’est pas philosémite. Il a fait tout ça pour amortir le choc. Et il a bien fait, la preuve, il est absout. Il a fait pourtant pire que moi, fustige Nabe, dont le nom a été jeté en pâture dans les médias par son ancien ami et adorateur transi, lors de la révélation de ses fanzines antisémites. " Évidemment que je l’ai cherché. Mais moi, je ne hais pas les juifs, je dis simplement quand ils sont dégueulasses et je dénonce leur soutien aveugle à la politique d’Israël." ou encore « L’antisémitisme, c’était grave en arrivant à Birkenau. Sinon, ça n’est pas grave, on s’en fout. Ca n’est pas la plaie de notre époque. Il y en a eu avant et après Hitler, avant et après Céline, avant et après moi. Il y en aura toujours. »
BTA
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