Rien que des faits :
Rima Hassan, eurodéputée de La France insoumise, fait l'objet de plusieurs procédures judiciaires, principalement pour des accusations d'apologie du terrorisme, menaces et incitation à la violence. Visée par au moins 15 plaintes à ce jour. Voici un résumé basé sur les informations récentes :
- Plaintes pour apologie du terrorisme : Plusieurs enquêtes préliminaires ont été ouvertes, notamment après des propos tenus en 2023 et 2024 concernant le conflit israélo-palestinien, où elle a qualifié l'action du Hamas de « légitime du point de vue du droit international » tout en condamnant les crimes de guerre. Une plainte notable a été déposée par l'Observatoire juif de France le 30 décembre 2024, suite à un tweet appelant les Franco-Palestiniens à rejoindre la « résistance palestinienne armée ».
- Plaintes pour menaces : En juillet 2024, l’eurodéputé François-Xavier Bellamy a porté plainte pour « menaces et incitation à commettre un crime » après un tweet de Rima Hassan jugé menaçant.
- Plainte pour incitation à la violence : En août 2024, l’imam Hassen Chalghoumi a déposé une plainte pour un tweet perçu comme une « fatwa » numérique, avec une constitution de partie civile visant à obtenir une enquête par un juge d’instruction.
- Nombre total de plaintes : Une publication sur X datée du 26 août 2025 mentionne 15 plaintes pour des motifs incluant incitation à la violence, menaces de mort et apologie du terrorisme.
- 1. Sur le Hamas et la « résistance palestinienne »
- Déclaration de février 2025 sur Sud Radio : Rima Hassan a affirmé que l’action du Hamas était « légitime du point de vue du droit international » Cette déclaration a été largement condamnée, notamment par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et le président de l’Association des maires de France, David Lisnard, qui y ont vu une apologie du terrorisme, entraînant une plainte et une enquête judiciaire.
- Contexte : Rima Hassan soutient que son propos visait à souligner le droit des peuples à résister à une occupation, conformément à certaines interprétations du droit international. Cependant elle minimise les actes terroristes du Hamas, classé comme organisation terroriste par l’UE et la France.
- Pourquoi polémique ? : Associer le Hamas à une « résistance légitime » est perçu comme une justification d’actes violents, notamment l’attaque du 7 octobre 2023, ce qui a choqué de nombreuses personnalités politiques et conduit à des accusations d’apologie du terrorisme.
- Tweet du 18 décembre 2024 : Elle a appelé les Franco-Palestiniens à rejoindre la « résistance armée palestinienne », provoquant une plainte de l’Observatoire juif de France pour apologie du terrorisme. Cette publication a été interprétée comme un appel à la violence armée, bien qu’elle ait défendu son propos comme une revendication politique et symbolique.
- Déclaration sur la « Palestine du fleuve à la mer » : Rima Hassan a utilisé cette expression,ce qui n'est qu'un appel à la destruction d’Israël, ce qui a été dénoncé par le journaliste Frédéric Haziza comme une « glorification de la haine du Juif, de la République et de ses valeurs ».
- Contenu : Rima Hassan a publié sur X : « Balti
Slaoui
Chalghoumi
», avec un émoji sablier, perçu par l’imam et son avocat comme une menace implicite ou une « fatwa numérique ». Cette publication a conduit à une plainte pour incitation à la violence et tentative d’homicide volontaire, avec des réactions virulentes de figures comme Ariel Goldmann, qui a dénoncé une « véritable fatwa ».
- Contexte : Chalghoumi, connu pour ses positions et son engagement contre l’islamisme radical, avait appelé en mars 2025 à la déchéance de la nationalité française de Rima Hassan en raison de ses propos sur le Hamas. Le sablier a été interprété comme une menace de mort symbolique, bien que Rima Hassan ait nié toute intention violente, affirmant qu’il s’agissait d’une critique politique.
- Pourquoi polémique ? : Le caractère ambigu du message, combiné à la répétition de l’émoji après la plainte, a été perçu comme une provocation délibérée, exacerbant les tensions.
- Contexte : Rima Hassan a voté contre une résolution du Parlement européen demandant la libération de l’écrivain algérien Boualem Sansal, détenu en Algérie.
- Réaction : Bruno Retailleau a qualifié son vote d’« indigne », et des partis algériens comme le RND et le FLN ont dénoncé une ingérence dans les affaires algériennes.
- Pourquoi polémique ? : Son vote a été vu comme une prise de position pro-régime algérien, ravivant les tensions diplomatiques franco-algériennes et alimentant les critiques sur son positionnement idéologique.
- Juin 2025 : Rima Hassan a été expulsée d’Israël après avoir tenté de rejoindre Gaza à bord du voilier Madleen pour « briser le blocus israélien ». Ses déclarations qualifiant Israël de « régime d’apartheid » et dénonçant ses actions à Gaza ont été jugées comme une provocation par des figures comme Arno Klarsfeld et Bernard Kouchner, qui ont critiqué son refus de condamner explicitement le Hamas.
- Pourquoi polémique ? : Ces propos, bien que soutenus par une partie de la gauche et des ONG pro-palestiniennes, sont accusés de simplifier un conflit complexe et de légitimer des acteurs violents, ce qui a alimenté les plaintes pour apologie du terrorisme.
- Contenu : Rima Hassan a qualifié Gérard Larcher, président du Sénat, de « crapule » dans un tweet, entraînant une plainte pour diffamation et injure.
- Contexte : Cette insulte faisait suite à des désaccords sur des questions politiques, mais elle a été perçue comme une attaque personnelle injustifiée, renforçant l’image de Rima Hassan comme une figure clivante.
- Pourquoi polémique ? : L’utilisation d’un langage insultant envers une haute autorité publique a été jugée indigne d’une élue, amplifiant les critiques sur son comportement.
- Affaire à suivre.
- #JugezRima
- BTA
- Déclaration de février 2025 sur Sud Radio : Rima Hassan a affirmé que l’action du Hamas était « légitime du point de vue du droit international » Cette déclaration a été largement condamnée, notamment par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et le président de l’Association des maires de France, David Lisnard, qui y ont vu une apologie du terrorisme, entraînant une plainte et une enquête judiciaire.
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