"Sa clandestinité au Royaume-Uni aura duré sept ans durant lesquels le séide du nazisme n’avait jamais cessé ses apologies d’une idéologie génocidaire, ni ses incitations à la haine et à la violence raciales, encore moins ses négations obsessionnelles de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Mais la profanation du Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane par ses acolytes, en 2020, a suscité les foudres des autorités françaises qui ont souhaité entendre le pronazi Vincent Reynouard. En vertu du nouvel accord Trade and Cooperation Agreement (TCA) entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, il fit l’objet d’un mandat d’arrêt et fut appréhendé par la police écossaise dans une chambre d’hôte d’Anstruther, caché sous une fausse identité, le 10 novembre dernier.
Une stratégie de nazification des esprits
Ce succès revient à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine de la Gendarmerie nationale (OCLCH) qui a initié l’opération avec la coopération de la Division antiterroriste de la police métropolitaine de Londres, du Service de la sûreté britannique et des réseaux diplomatiques. « Sur le volet judiciaire, c’est une grande satisfaction pour l’OCLCH qui a travaillé sans relâche à ce dossier depuis l’été 2020, déclare au DDV le général Jean-Philippe Reiland, patron de l’OCLCH. Nous avons pu mobiliser les acteurs français et britanniques pertinents pour l’arrestation de M. Reynouard. Je rappelle que l’une de nos missions est de poursuivre les idéologues haineux où qu’ils se trouvent, et tous ceux susceptibles de faire des dégâts sur internet par leurs discours qui incitent à la haine, à la violence ou au passage à l’acte. » Le général Reiland et son équipe tiennent particulièrement à l’extradition de Vincent Reynouard qui vient de bénéficier, pour la troisième fois à sa demande, d’un report d’audience afin d’achever la préparation de sa défense.
De sa cellule, avec l’aide de complices extérieurs, Reynouard continue de diffuser des messages de haine sur internet, comme cette lettre adressée au Président de la République, publiée dans l’hebdomadaire antisémite et négationniste Rivarol le mois dernier, dans laquelle il a réitéré des propos négationnistes et pronazis pour lesquels il fut déjà condamné. Depuis sa cavale, Reynouard a pris soin de se fabriquer une image de « combattant investi par la providence d’une mission révisionniste », exploitant l’émergence d’une nébuleuse de plateformes confidentielles pour en tirer une stratégie de nazification des esprits. Relayée par des sites et des réseaux, notamment russes et américains, sa propagande jouit d’une résonance en Europe et dans les pays anglo-saxons à travers une production considérable de contenus, la traduction en anglais et en allemand de ses textes et de ses vidéos, et une présence minoritaire mais influente dans des forums nationalistes et néonazis qui endoctrinent un auditoire majoritairement jeune.
Renforcer les outils numériques et judiciaires des enquêteurs
N’attendant pas l’arrêt de la cour d’appel de Caen du 17 juin 2015, qui avait réduit sa peine de deux à un an de prison ferme pour contestation de l’existence de crimes contre l’humanité concernant l’extermination des Juifs, Reynouard prit ses jambes à son cou et se planqua dans une Angleterre encore membre de l’Union européenne, sous la protection d’un réseau de néonazis et de nationaux-catholiques européens, abandonnant sa femme et ses huit enfants. Quand la réalité arrache à ses fantasmes de Herrenvolk (« race supérieure ») celui qui clamait : « Mon Europe, c’est celle de l’Autrichien Adolf Hitler, du Belge Léon Degrelle, du Français Jacques Doriot, du Britannique John Amery. » De sa condamnation prononcée en 2015, il aura beau contester la conformité de l’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 et de la loi du 13 juillet 1990 par une question prioritaire de constitutionnalité, puis se pourvoir en cassation, Reynouard aura perdu sur tous les tableaux le 21 juin 2016. Depuis, il a fait l’objet de trois nouvelles condamnations, toujours pour contestation de l’existence de crimes contre l’humanité.
« La loi sur la liberté de la presse doit s’adapter rapidement aux évolutions technologiques et de comportement, comme aux délits de haine en ligne. »
Jean-Philippe Reiland, général, commandant de l’OCLCH
Les autorités policières britanniques ont donc accepté de mettre à exécution le mandat TCA pour sa peine définitive confirmée en 2016. À l’OCLCH, la lieutenante-colonelle Aurélie, cheffe de division de Lutte contre les crimes de haine, précise que « la demande des autorités françaises s’est fondée, en partie, sur la condamnation de la militante antisémite et négationniste anglaise Alison Chabloz en 2018, la première personne au Royaume-Uni condamnée pour négation de l’Holocauste, selon l’article 127 de la loi britannique sur les communications. Concernant les motifs des autres procédures présentées à la justice écossaise, jugées ou en cours d’instruction, en droit européen, les autorités françaises devaient obtenir des autorités judiciaires écossaises la levée du principe de spécialité et des compétences, avec l’accord ou non de M. Reynouard. Dans un second temps, la justice écossaise a donc décidé d’accéder à la demande des autorités françaises afin que M. Reynouard soit entendu pour les procédures connexes au mandat d’arrêt. » La justice française avait présenté trois motifs d’infraction : la contestation publique d’un crime contre l’humanité, la négation, minoration ou banalisation publique d’un crime de guerre (concernant ses négations et ses distorsions des faits du massacre à Oradour-sur-Glane en 1944) et la provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, de l’ethnie, de la nation, de la « race » ou de la religion (délit d’antisémitisme).
De cette expérience, le général Reiland estime « qu’il est indispensable de donner davantage d’outils numériques et judiciaires aux enquêteurs. La possibilité de délivrer des mandats d’arrêt, en cours d’étude, comme la comparution immédiate déjà étendue à certains délits dits de presse sont des progrès en ce sens. La loi sur la liberté de la presse doit s’adapter rapidement aux évolutions technologiques et de comportement, comme aux délits de haine en ligne. Elle doit évidemment conserver son point d’équilibre entre liberté d’expression et répression des discours de haine, mais rehausser le plancher des peines, en particulier en cas de récidive ; la seule façon de mettre un terme aux productions de discours de haine à répétition de la part de certains auteurs d’habitude. »
Les premières condamnations de Reynouard, pour contestation de crime contre l’humanité, tombèrent dès 1991. Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean Jaurès, confirme que, plus de trente ans après, « face à un doctrinaire comme Reynouard, malheureusement, seule la prison permet de faire taire sa propagande. La France pourrait s’inspirer de la législation allemande qui dit que le négationnisme est une incitation à la haine et qui inflige des sanctions pénales plus fortes et dissuasives. Sa politique fédérale d’éducation civique et de prévention contre les discours de haine, la Bundeszentrale für politische Bildung, est institutionnalisée dans tous les Länder et intervient de manière permanente dans les établissements scolaires et dans la formation continue des enseignants. »
Le pire et l’inconcevable
En cas d’extradition, ce serait un retour cinglant devant la justice française pour Reynouard qui tomberait de Charybde en Scylla, entre ses condamnations non exécutées et celles à venir. Ses récidives surabondent, à commencer par ses calomnies et ses négations à l’encontre des faits historiques, de la mémoire des victimes et des témoignages des familles des 643 civils massacrés à Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944, dont 244 femmes et 207 enfants entre 0 et 14 ans, par des Waffen-SS de la 3e compagnie du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzer-Division Das Reich, bataillon commandé par Adolf Diekmann qui avait chargé Otto-Erich Kahn de l’exécution du massacre et de la destruction du village. Perpétré dans le but de dissuader par la terreur la population de la Haute-Vienne de soutenir la Résistance, et dans le but de galvaniser les unités de combat allemandes, Diekmann gomma l’atrocité gratuite de ce meurtre de masse de son rapport et, le soir même, ordonna à ses hommes de tenir une version réécrite faisant croire à des munitions cachées dans les maisons ou à une résistance armée de villageois identifiés « maquisards » ; quatre jours après le débarquement de Normandie, il était devenu périlleux de brandir la toute-puissance de l’expression rituelle du national-socialisme qui avait ensanglanté l’Europe et anéanti deux mille « Oradour ». Mais cette dissimulation n’avait leurré ni la France de Vichy, ni l’Allemagne nazie. L’excès de folie de Diekmann fut dénoncé par l’évêque Rastouil auprès du général Gleiniger, chef de l’état-major de la Wehrmacht à Limoges, contraint à présenter officiellement ses regrets pendant que les supérieurs de Diekmann cherchaient à se disculper, et à éviter les représailles, en voulant le faire traduire en cour martiale. Le maréchal Rommel demanda à Hitler en personne des sanctions contre la Das Reich, le 17 juin 1944 à Margival. En vain, le 29 juin, Diekmann mourut dans la bataille de Normandie.
Dès 1990, par adhésion à la doctrine nazie et en l’absence de toute formation, méthodologie et honnêteté historiques, Vincent Reynouard embrassa dans ses propres fascicules cette conspiration contre les victimes du massacre d’Oradour et contre la Résistance.
Or, dès 1990, par adhésion à la doctrine nazie, malgré l’absence de toute formation, méthodologie et honnêteté historiques, Vincent Reynouard embrassa dans ses propres fascicules cette conspiration contre les victimes du massacre d’Oradour et contre la Résistance. Il fouilla dans les publications négationnistes de la HIAG (Hilfsgemeinschaft auf Gegenseitigkeit der ehemaligen Angehörigen der Waffen-SS), une association fédérale d’entraide pour anciens Waffen-SS créée en 1951 par des ex-officiers supérieurs SS fidèles à Hitler, chargée de « nettoyer » la SS de ses crimes de guerre et contre l’humanité. À la HIAG, outre Heinz Lammerding, ex-commandant de la division Das Reich, il y avait Otto Weidinger, ex-lieutenant-colonel SS et dernier commandant du régiment Der Führer, impliqué dans les massacres d’Oradour et de Tulle (mais acquitté par manque de preuve). Weidinger a auto-édité des livres négationnistes disculpant la Das Reich, dont Tulle et Oradour, une tragédie franco-allemande (1984), un livre interdit en France par un arrêté du ministre de l’Intérieur en 1991. Sans s’encombrer de la réalité historique ni de la vérification des faits, il recopia en grande partie de précédents livres négationnistes sur le massacre d’Oradour d’anciens SS, comme ceux d’Herbert Taege, celui d’Elimar Schneider, jeune Alsacien engagé dans la division Das Reich, et les déclarations d’Albert Stückler (division Das Reich), impliqué lui aussi dans le massacre des 99 civils de Tulle.
Reynouard eut donc accès à toute une bibliothèque négationniste et de propagande nazie de l’après-guerre grâce notamment au faussaire Robert Faurisson, à d’autres écrits d’anciens Waffen-SS, comme le Belge Pierre Moreau, aux productions du Blood and Honour Vlaanderen 1 et des frères Siegfried et Herbert Verbeke, fondateurs des éditions négationnistes anversoises Vrij Historisch Onderzoek. Avec ces derniers, Reynouard a coécrit Le Massacre d’Oradour, un demi-siècle de mise en scène (1997), un texte négationniste d’une logorrhée pseudo-scientifique aberrante, plagié en grande majorité du livre d’Otto Weidinger (lui-même une contrefaçon), en droite lignée des thèses conspirationnistes ourdies par des responsables mêmes du massacre d’Oradour. Cette première édition de Reynouard fut interdite un temps par un arrêté du ministre de l’Intérieur Jean-Pierre Chevènement, le 2 septembre 1997.
350 femmes et enfants furent enfermés dans l’église d’Oradour-sur-Glane. Ils y périrent massacrés.
Des revanchistes de la Collaboration toujours actifs
Première édition car depuis janvier de cette année, est diffusée et vendue en France une réédition de ce texte négationniste dans des conditions ubuesques qui prêteraient à sourire s’il ne s’agissait pas d’idéologie meurtrière, de fraudes fiscales et d’attaques de la mémoire.
De cette réédition, que Reynouard prophétise déjà comme étant l’œuvre de sa vie, l’association Pratique de l’Histoire et Dévoiements négationnistes en a expertisé les arguments, la négation des causes du massacre, les accusations mensongères à l’encontre des victimes et des témoins et les conclusions. Dans un rapport, PHDN établit qu’il s’agit bien de la réédition augmentée du livre de 1997, constituant une réitération volontaire de la négation de crime de guerre du massacre d’Oradour-sur-Glane : « Il ressort de l’ensemble de ces éléments que tant le livre […] que le livre […] [Nous faisons le choix de ne pas citer les titres de ces ouvrages ici.] de Vincent Reynouard, du propre aveu de son auteur, sont constitutifs d’une négation de crime de guerre. Dans la mesure où ce crime de guerre a fait l’objet d’une condamnation par le Tribunal militaire de Bordeaux le 13 février 1953, cette contestation est punissable au titre de l’alinéa 2 de l’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881, tel qu’il est entré en vigueur le 29 janvier 2017. »
Dès lors, Reynouard est passible de poursuites judiciaires pour toute forme de négation de l’existence de ce crime de guerre et ses deux livres doivent être interdits de diffusion et de vente sur le territoire. Or, sans réaction des pouvoirs publics, l’impunité de Reynouard ne sera que le prolongement de celle des criminels SS du massacre d’Oradour, et son déni de crime de guerre celui fomenté par les bourreaux eux-mêmes dès le 10 juin 19442.
Reynouard reprend un vieux mensonge éminemment idéologique et politique qui consiste à faire porter la responsabilité du massacre d’Oradour sur la Résistance du Limousin pour en blanchir les assassins, dans l’intention de réfuter la légitimité des procès de la Collaboration et du nazisme – Nuremberg en tête –, de prétendre l’inexistence de la Shoah et de réhabiliter les idées du national-socialisme. Cette intention s’entend clairement depuis des décennies : Jean-marie Le Pen en 1987 : « Enfin écoutez, voulez-vous me dire que c’est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire ? C’est une obligation morale ? » Bruno Gollnisch en 2004 : « Je ne remets pas en cause l’existence des camps de concentration mais, sur le nombre de morts, les historiens pourraient en discuter. Quant à l’existence des chambres à gaz, il appartient aux historiens de se déterminer. » Gollnisch encore, le 6 mai dernier, sur France Culture au micro d’Antoine Marette : « Je ne suis ni négationniste ni affirmationniste », installait un doute sur un fait historique. Aussi, tout un champ lexical plus tranché prolifère dans Rivarol et d’autres médias nationalistes : « la religion révélée », « la doxa officielle shoatique », « l’historiographie shoatique », « la religion shoatique », « le dogme holocaustique », etc. Rappelons que le négationnisme est une imposture qui n’a pas de lien avec la liberté d’expression ou d’opinion telle que nous la concevons dans notre démocratie, encore moins avec le champ ou le débat historique, c’est un délit en soi, une forme insidieuse de racisme ou d’antisémitisme qui appelle tout autant à la haine et à la violence.
« Ni haine ni oubli »
Aussi déconcertantes sont les conditions d’édition de cette nouvelle publication par Sans Concession (nom de son ancienne revue négationniste), entreprise que Reynouard prétend avoir recréée en 2020 et dont l’objectif est « la diffusion du révisionnisme historique et la réhabilitation du national-socialisme ». Problème : on ne trouve aucune trace légale de cette structure, ni en France, ni en Angleterre. Forme juridique : inconnue. Pas d’inscription à un registre de commerce ou un registre d’association, pas de numéro de TVA. Pas de publication de bilan. Pas de dépôt légal du livre par ailleurs imprimé en Pologne mais sans mention d’imprimatur. Comble du cynisme, l’illustration de la première de couverture de son livre, qui représente le village d’Oradour, appartient à une collection privée gérée par la Fondation de la Résistance… que Reynouard n’a jamais contactée pour en acquérir les droits de reproduction.
« Face à un doctrinaire comme Reynouard, malheureusement, seule la prison permet de faire taire sa propagande. »
Jean-Yves Camus, politologue
Pourtant, Reynouard a obtenu un numéro d’ISBN d’éditeur du Global Register of Publisher et une adresse en poste restante à Hartlepool (comté de Durham). Selon une source proche du pronazi, en janvier dernier, un stock de livres, parti d’Angleterre pour la France, fut confisqué par la douane pour défaut des formalités d’exportation/importation de marchandises et défaut de paiement du droit de douane. Ne possédant pas de numéro EORI (Economic Operator Registration and Identification), et pour cause, Reynouard fait expédier frauduleusement ses livres en France, de petites quantités transportées dans des véhicules personnels sans déclaration de douane, par ses bons amis ou par sa famille, à l’occasion de visites en prison. Ainsi, Jérôme Bourbon et d’autres vendent en France, en toute illégalité et sans respecter la loi sur le prix unique, ce livre qui devrait faire l’objet d’une interdiction. Pire, depuis des mois dans Rivarol, Bourbon en fait religieusement l’apologie, le présentant parfois ailleurs comme l’une de ses publications aux éditions des Tuileries.
Singeant Hitler, son modèle, Reynouard se réclame être l’instrument de la Providence et croit dans les forces des lois de la nature qui consacrent l’homme supérieur. En 2015, lors de son procès, les psychiatres lui ont diagnostiqué des troubles de la personnalité (orgueil démesuré, psychorigidité, inaffectivité) sur fond de perversité, d’absence de compassion et de détachement à l’égard de toute considération humaine. Jean-Yves Camus précise que « Reynouard a voulu miser sur la croyance aux prophéties autoréalisatrices d’un complotisme juif, et sur une tentative de débats pervers, de doute ou de réfutation, de la culpabilité des Waffen-SS dans le massacre d’Oradour, ou de l’existence des chambres à gaz. En réalité, les débats sur des faits établis n’existent pas, comme il n’existe aucun intérêt à répondre aux négationnistes. Sans minimiser la dangerosité des discours de haine ni le rôle des réseaux, en Europe, les négationnistes ont perdu la partie. Mais la force des témoins disparaît, il est indispensable que l’État soit vigilant et soutienne davantage le devoir de mémoire et les programmes de transmission de cette mémoire. »
En ce jour de commémoration du massacre, comme dans l’avenir, c’est Robert Hébras3 qui a raison : « Aussi, pour moi, Oradour, ce sera toujours ni haine ni oubli4. »
La Licra, la Dilcrah et PHDN ont alerté le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et la Direction des Libertés publiques et des Affaires juridiques en avril dernier, les associations ont demandé l’interdiction de diffusion et de vente de ce livre.
* Ce troisième report a été demandé pour des questions juridiques et d’indisponibilité d’un des avocats. Le shérif Kenneth Campbel du tribunal d’Edimbourg a exigé que les conclusions écrites des avocats de Vincent Reynouard lui soient remises une semaine avant l’audience préliminaire fixée au 13 juillet. Jugement le 27 juillet.
À suivre..." Xavier Trutti.
BTA.
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