Comme son mentor Dieudonné, Mathias nous parle des Rothschild, des banques, du nouvel ordre mondial, "élus pour diriger le monde", mais aussi dernièrement de la Palestine...
« Il était important pour moi de témoigner et de raconter l’histoire des vaincus parce que l’histoire a été écrite par les vainqueurs pour les vaincus. Or, quand on ne collabore pas avec la machine, on est forcément du côté des vaincus. » déclarait-il lors d'une interview donnée à France Info.
Depuis les années 1990 ce rappeur influencé par des groupes tels que Public Enemy ou encore KRS-One eux-mêmes très imprégnés de l'idéologie de la Nation of Islam, secte d'extrémistes antisémites, fut le leader du groupe Assassin, pionnier du rap français et connu pour ses textes dits "engagés". Puis il s’est spécialisé à partir de 2003 dans le rap conspirationniste via des morceaux comme "Démocratie fasciste" (dont une version est en collaboration avec Médine), "Illuminazi" ou encore "Le pouvoir secret" dans lequel il affirme que « c’est la famille Rothschild qui a financé le nazisme, qui a créé le communisme et qui gère le capitalisme » ou encore que « la Police Internationale des Illuminatis va être, dans un futur proche, l’OTAN et les Nations Unies ».
« Ceux qui contrôlent sont aussi aux manettes de l’Education nationale, des médias mainstream, des réseaux de la grande distribution, de l’armée, des banques, de la médecine moderne ou de la recherche scientifique. » ajoutait-il.
Adepte des pires théories du complot telles que celles des "réseaux pédocriminels au sommet de l’État", des "attentats islamistes manipulés par le Mossad" ou encore d'un "trafic d’armes organisé par l’Elysée", Rockin' Squat signait en 2016 la préface du livre "Obscure épique" de Kémi Seba activiste co nnu pour sa radicalité dans l'antisionisme et ses liens avec la Nation of Islam.
Le pitch d’Obscure époque ? :
Un gang de skinheads néo-nazis et une bande de suprémacistes noirs se livrent à une guerre sans merci dans les rues de Paris, jusqu’au jour où ils découvrent qu’ils sont en fait instrumentalisés par l’Elysée pour créer du désordre. En réaction, ils unissent leurs forces en fondant un cabinet de détectives privés, surnommé « la police du peuple », qui lutte contre « l’élite financière et apatride ».
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