Ils
s'appellent Dylan Thiry ou Maeva Ghennam et ce sont des influenceurs
puissants en France. Tous deux musulmans, ils ont pris position sur la
guerre entre Israël et le Hamas mais aussi contre les positions de
Magali Berdah qui n'a jamais caché de son côté le fait d'être juive et
de défendre Israël, victime des attaques terroristes.
Dylan Thiry s’est par exemple amusé à effacer le nom « Israël » d’une carte du Proche-Orient en le renommant ce dernier « Palestine ». Mais ce n'est pas tout : il écrit par exemple « Les sionistes perdent leur sang-froid parce que, pour la première fois peut-être de leur histoire, l'opinion publique ne penche pas en leur faveur. Vous pouvez avoir Hollywood, les grandes entreprises, les médias et le gouvernement, mais je vous assure que vous n'avez pas le peuple. »
« Mes bb, j'ai pris une décision qui a été très dure pour moi. J'ai pris le temps de réfléchir et je pense que c'est la meilleure solution pour toutes les 2. Je veux juste que vous sachiez une chose, c'est que je n'ai pas l'argent dans le cœur". Elle précise alors quitter l'agence Shauna Events en raison de la guerre entre Israël et le Hamas : "Pour moi, mes principes, mes engagements passent au dessus d'un contrat… Je n'arrive plus, tout ce qu'il se passe dans le monde me fait trop de mal. Il faut faire des choix je les ai faits, ça me brise le cœur mais c'est le mieux pour toutes les 2. Elle défend les siens et c'est tout à son honneur, et les miens passent avant un contrat... ».
Et l'influenceuse va encore plus loin, en partant dans une théorie complètement folle : "On en parle de tous les morts qu’il y a en Palestine ? On en parle du fait que, tous les jours, ils délogent des gens de leur propre maison, là où ils ont grandi, on en parle de tous ces morts là ? Alors oui, ça me fait de la peine tout ce qui s’est passé en Israël, mais ça me fait aussi de la peine pour ce qui se passe en Palestine. Moi je pense qu’ils (les Israéliens) étaient au courant qu’il y allait avoir cette attaque et ils ont laissé faire pour qu’après, qu’il y ait des représailles, et pour qu’il y ait encore plus de terrain, et qu’ils tuent encore plus les Palestiniens."
Et sur le conflit opposant Israël au Hamas, Maeva Ghennam assure que « l’islam ce n’est pas une religion de guerre, c’est une religion de paix ». « Les terroristes ne sont pas des musulmans », tonne-t-elle.
Sur son compte TikTok elle n'hésite pas à diffuser des fake news, apportant son soutien à la « résistance palestinienne » du Hamas.
De l'anti-sionisme à l'antisémitisme
Comme toute bonne antisioniste, ses déclarations antisémites coulent de sources : « Pour eux l'argent avant tout, même avant une vie. » Les vieux poncifs anti-juifs sont bien présents !
Au 14 octobre, l’ex-star des « Marseillais » s’exprime plus longuement. Son ton se durcit : « Moi, je suis contre les guerres, contre tout ce qui se passe, ce qui est arrivé à Israël. Y'a eu des morts, je suis pas du tout pour, je suis pas du tout d’accord avec ça » assure-t-elle, face caméra, réajustant machinalement son brushing soigné. « Mais s’il vous plaît, venez on se parle français » insiste Maeva Ghennam, puis, poursuivant : « On en parle de tous les morts qu’il y a en Palestine ? On en parle du fait que, tous les jours, ils délogent des gens de leur propre maison, là où ils ont grandi, on en parle de tous ces morts-là ? Alors oui, ça me fait de la peine tout ce qui s’est passé en Israël, mais ça me fait aussi de la peine pour ce qui se passe en Palestine. » avant d'ajouter : « Moi je pense qu’ils (les Israéliens) étaient au courant qu’il allait avoir cette attaque et ils ont laissé faire pour qu’après, il y ait des représailles, et pour qu’il y ait encore plus de terrain, et qu’ils tuent encore plus les Palestiniens ».
Des supputations infondées, non circonstanciées, confondant les services de renseignement israéliens extérieurs (le Mossad) et les forces armées israéliennes (souvent désignées sous l’acronyme Tsahal).
Qu’importe le factuel, Maeva Ghennam répète ses idées à l’envie. « Pour moi, c’est un complot pour encore plus enfoncer les Palestiniens. »
Après ses déclarations controversées, Maeva Ghennam assure avoir reçu des messages injurieux, des menaces de mort. « Peut-être que je me trompe, mais j’ai le droit de dire ce que je pense » persiste-t-elle le 15 octobre. En parallèle, elle entreprend des démarches pour porter plainte pour harcèlement. À ce jour, la plainte n’a pas encore été déposée, étant « en cours de rédaction » car « complexe » indique son avocat, Ilyacine Maallaoui, au Parisien.
Contrat rompu
Suite à son soutien à Israel, Magalie Berdah se voit menacée de mort, de décapitation, comme elle nous le confie dans la vidéo ci-dessous :
Maeva Ghennam, suite aux positions pro-israélienne de Magalie Berdha, l'influenceuse pro-palestinienne décidait de rompre son contrât avec cette dernière.
Mercredi, Maeva Ghennam a confirmé avoir « décidé de quitter Shauna Events ».
« C’est une décision qui n’a pas été facile pour moi. J’en ai pleuré, j’en ai culpabilisé, ça a été très très dur » a-t-elle confié.
« Mes raisons, je les connais, elle les connaît » a ajouté l’influenceuse dans une story sur Snapchat et Instagram, assurant ne pas vouloir passer pour une « ingrate » et refusant de s’épancher sur les coulisses de cette rupture.
Cette fin de collaboration est en tout cas un énième coup dur pour Magali Berdah déjà lâchée par d’autres influenceurs dont Nabilla, une des doyennes le plus populaires du milieu.
Nous alertons, au regard de de phénomène, sur le risque préoccupant d'une démocratisation de la pratique d'une forme moderne de taqîya, par le canal de ces influenceurs participant à rendre passe-partout une idéologie islamiste à fond antisémite, laquelle restait jusque-là relativement circonscrite à une engeance de théoriciens du complot et tend alors à s'étendre à une autre fange de la population et à ouvrir à des jeunes malléables une voie vers la radicalisation.
BTA
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