lundi 29 janvier 2024

La Bosnie-Herzégovine extrade le suprémaciste Alexis Issaurat vers Paris.

 Fin de cavale pour le néo-nazi Alexis Issaurat.


La Bosnie-Herzégovine a extradé lundi 29 janvier vers Paris un suprémaciste niçois, Alexis Issaurat, recherché de longue date par la justice française, a appris l'AFP auprès des autorités bosniennes et de sources françaises proches du dossier. Le service bosnien de l'immigration a mené lundi «une procédure de renvoi forcé d'un citoyen français qui avait fait l'objet d'un mandat diffusé par Interpol pour des infractions criminelles liées à du terrorisme, des armes et de la haute technologie», d'après un communiqué du ministère de la Sécurité bosnien.



Le communiqué ne précise pas l'identité du mis en cause, mais selon les deux sources proches du dossier françaises, il s'agit d'Alexis Issaurat, un suprémaciste français de 36 ans, originaire de Nice. En décembre 2023, le parquet de Paris avait indiqué à l'AFP que l'extradition de cet homme avait été accordée par les autorités bosniennes, dans le cadre de cinq procédures judiciaires de la section «presse et libertés publiques» du parquet.

Parmi ces procédures, des menaces visant un haut magistrat français, Xavier Bonhomme, des menaces sur une famille juive ou sur une autre personne membre de la mouvance suprémaciste... Des raisons pratiques et de sécurité avaient fait à plusieurs reprises obstacle à son transfert effectif depuis la Bosnie, avait précisé le ministère public français.

«Menace pour l’ordre public»

D'après le communiqué bosnien, ce Français a été interdit d'entrée dans cet État des Balkans pour cinq ans, et «représentait une menace pour l'ordre public et la sécurité nationale du pays». Il avait été arrêté en mai à Banja Luka, chef-lieu de la Republika Srpska, l'entité serbe de Bosnie, sur la base du mandat d'arrêt français.

Le suspect a décollé lundi dans un avion privé de l'aéroport de Sarajevo, où il avait été remis à des enquêteurs de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH), a-t-on appris de sources bosnienne et française. Selon l'une des sources proches du dossier françaises, il a atterri en France en milieu d'après-midi, et devait être présenté plus tard à un juge d'instruction.

En 2022, il déclarait à l'AFP avoir combattu en Ukraine au sein du bataillon Azov, qui a attiré de nombreux militants de l'extrême droite française, «pendant sept-huit mois» en 2014-2015. «Je suis nationaliste, identitaire, pro Blancs et Européens, donc j'agis par solidarité avec les nationalistes ukrainiens contre le bolchévisme, pour la défense de l'Europe et de l'Occident», expliquait à l'AFP cet homme déjà condamné à plusieurs reprises en France pour violences, détention, trafic et usage d'armes.

BTA

Son pedigree:

 https://www.balancetonantisemite.com/search/label/Alexis%20ISSAURAT%20%28Unité%20Blanche%29

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

LYON: Incitation à la haine et aux meurtres en place publique par les activistes pro-Hamas de la "Fosse aux Lyons"

  Dimanche 18 novembre à Lyon, les activistes pro-hamas de "La Fosse aux Lyons", taguaient  les locaux du FSJU, pour protester con...